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Il représente environ 1000 décès par an
Le principal facteur de risque est lié à une infection par le papillomavirus que l’on contracte au cours des premiers rapports sexuels.
Ce risque peut-être maintenant fortement diminué grâce à la vaccination des jeunes filles et des jeunes garçons avant les premiers rapports sexuels.
L'évolution de la maladie est assez lente. Il s'agit de la modification progressive de lésions précancéreuses au niveau du col dépistables par le frottis cervicovaginal.
Cet examen est à réaliser tous les 3 ans à partir de 25 ans jusqu'à 65 ans. Cependant il convient de rappeler la nécessité d'un contrôle visuel du col utérin à l'occasion de la visite gynécologique annuelle.
La découverte d’un frottis pathologique va conduire à la réalisation de biopsies sous loupe en consultation, au niveau du col qui vont permettre le diagnostic (colposcopie biopsies).
Parfois il peut y avoir des signes cliniques comme des saignements anormaux notamment après les rapports sexuels, des douleurs lors des rapports sexuels, des pertes vaginales modifiées, des difficultés pour uriner…
Il peut être nécessaire de réaliser des examens complémentaires radiologiques ( scanner, IRM).
Le traitement est chirurgical allant de la conisation à l'ablation de l’utérus (voie vaginale, coelioscopique ou par laparotomie). En cas de désir de grossesse, on peut être amené à procéder à une trachėlectomie (ablation unique du col).
En fonction du degré d'extension, il sera possible de réaliser de la radiothérapie, la curiethérapie ou encore de le chimiothérapie.
